16 – Pauline Bilisari, de l’autoédition à la maison d’édition Frison Roche
Dans ce premier hors-série du podcast, j’ai eu la chance et le plaisir d’échanger avec Pauline Bilisari. Son 3e livre Et demain, le soleil reviendra sorti aux éditions Frison Roche. Je ne pouvais pas rêver mieux pour introduire ces hors-série qu’échanger avec une poétesse, comme moi, ayant débuté en autoédition, comme moi. La plume de Pauline est douce, vive et touchante, comme elle l’est également.
Transformer sa différence en art…
Dans cet épisode, Pauline nous raconte comment elle a commencé à écrire. L’écriture, la poésie faisaient déjà partie de sa vie, depuis toute petite. Mais elle a d’abord partagé ses premiers textes avec de la fanfiction, partagé librement sur wattpad. De là a vu le jour son premier roman Perfect, débuté à l’âge de 16 ans, sorti en autoédition en novembre 2020. Et dans la foulée, elle a également écrit, monté et autoédité à nouveau son premier recueil de poésie, Ça ira sorti en janvier 2021. Ce recueil est né des textes qu’elle a partagé sur son compte Instagram. Quelques mois plus tard, elle est repérée par l’équipe éditoriale de la collection Or des lignes, aux éditions Frison-Roche Belles-Lettres, une marque des éditions Kiwi.
Pauline a commencé à écrire jeune, d’abord de la fan fiction, mais également des mots, posé au fil de ses maux. De ces épreuves de vie, douce, rude et indélébiles, elle a donné vie à trois ouvrages, le dernier, Et demain, le soleil reviendra est celui qui l’a fait donc fait passer de l’autoédition à l’édition classique. Il a été publié en novembre 2021.
J’ai découvert ces deux recueils, et on sent une force et une qualité littéraire dans les deux. On remarque également une évolution dans le style, la manière de transcrire ses émotions et son message. Son 2e recueil est accompagné d’illustrations, j’y ai forcément été sensible, puisque j’en ai mis également dans le mien. Et, à nouveau, ces illustrations sont la cerise sur le gâteau, en apportant une nouvelle dimension au poids de ses mots.
Lors de cet échange, Pauline nous parle également de sa relation avec sa maison d’édition, et de la manière dont elle a été découverte. C’est un parcours inspirant, qui je l’espère te poussera également à aller au bout de ton rêve si tu souhaites être autoédité.e ou entrer en maison d’édition.
Et voici un autre extrait de son recueil de poésie, qu’elle a accepté de nous partager dans le cadre des Bulles de poésie
à chaque nouvelle étape de ma vie, je pleure la fin de la précédente, comme éprise d'une précoce nostalgie, à l'idée de l'absence, qui bientôt transcende. Je pleure une partie de moi, de qui je suis, que je laisse derrière, au-delà de mes remparts parce que je ne me sens pas capable de substituer le manque d'hier par la frénésie de demain, je n'ai toujours pas compris que je peux vivre dans l'ivresse des deux, accueillir l'avenir sans effacer le passé
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Découvre également les épisodes 5 et 6 du podcast en lien avec cet épisode. Au programme, comment se lancer en autoédition
