De The Bookmates, Overbookées à mes Projets 2025 🚀📝

#79e épisode du podcast

Si tu préfères écouter cet article, plutôt que lire, l’épisode se trouve ici ou sur toutes les plateformes d’écoute de ton choix.

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Au programme dans cet article :

  • #1 Résumé du contenu du podcast
  • #2 Transcription du podcast
  • #3 Conditionner son cerveau avant de prendre la parole

#1 Résumé du contenu du podcast

Si vous avez envie de vous essayer à l’écriture méditative, ou à l’écriture photo, je vous invite à tester l’atelier du jour. Si vous avez envie de vous émerveiller à nouveau des petits riens de la vie, l’atelier d’écriture vous plaira aussi.

 

Mon retour sur The Bookmates 📚 L’événement The Bookmates a été une expérience enrichissante. En tant qu’animatrice et participante, j’ai découvert une nouvelle dimension de ma passion pour l’écriture et les livres. Ce moment m’a confortée dans mon envie de continuer à participer à des événements littéraires et de partager ma passion avec vous.

Mon parcours d’autrice et mes projets 2025 📝 Je me consacre à l’écriture de poésie et de romans, tout en jonglant avec une formation professionnelle exigeante. Bien que cela soit intense, cela alimente mon ambition de vivre de l’écriture. Je vous dévoile aussi quelques projets à venir pour 2025, en lien avec des événements littéraires excitants !

Festival Overbookées : Rencontre avec des femmes inspirantes 👩🏽‍💻👩🏽‍🏫 Le Festival Overbookées organisé par Deli a été un moment clé de cette année. J’y ai animé une table ronde avec des autrices et poétesses engagées, autour de thèmes tels que l’afroféminisme, la guérison par la poésie, et notre place en tant que femmes noires dans une société parfois hostile. Ces échanges m’ont inspirée et renforcée dans ma démarche littéraire.

Créer des liens autour de la poésie et de la guérison 🌿 Les discussions lors de la table ronde sur la poésie ont été puissantes. Nous avons partagé nos expériences, et l’énergie collective a été vécue comme une véritable source de guérison émotionnelle. La poésie devient un vecteur de transformation intérieure pour moi et pour ceux qui y assistent.

Des rencontres inoubliables et des échanges humains 💬 Participer à ces événements m’a permis de rencontrer des lectrices et lecteurs avec des parcours similaires. Leurs retours positifs m’ont touchée et m’ont rappelé pourquoi j’écris : créer du lien, inspirer et faire entendre des voix souvent mises à l’écart. Je continue sur cette lancée pour écrire des œuvres qui résonnent avec nos vécus, héritages et perspectives d’avenir.

#2 Transcription du podcast :

Le camps de lecture The Bookmates

Bonjour à tous !

J’espère que vous allez bien. Dans l’épisode d’aujourd’hui, je voulais vous faire un retour sur les récents événements auxquels j’ai participé, notamment le camp de lecture The Bookmates, qui s’est déroulé fin août dernier. Le temps passe vite, car au moment où j’enregistre cet épisode, nous sommes déjà début octobre. C’est fou comme ça file ! En y réfléchissant, cela fait un peu plus d’un mois seulement, mais dans ma tête, août rime avec été, alors qu’octobre me fait déjà penser à l’hiver. C’est pour ça que j’ai l’impression que ça fait plus longtemps.

Revenons à The Bookmates : j’ai découvert ce camp il y a un peu plus d’un an, et j’ai trouvé le concept génial. L’idée de rassembler des passionnés de lecture dans des lieux atypiques en France, mais toujours très cocooning, avec des activités autour de la lecture, m’a séduite. Ce camp a été créé par Mathilde, que vous pouvez suivre sur Instagram sous le pseudonyme Matoubook. Vous trouverez également le compte officiel The Bookmates sur ce réseau.

À ma connaissance, c’est le seul camp de ce genre en France, et il propose des retraites de lecture qui durent quelques jours, voire une semaine. L’année dernière, Mathilde avait même organisé un événement autour de la sortie du livre de poche de Rupi Kaur, une poétesse contemporaine qui m’a aidée à comprendre que ce que j’écrivais s’apparentait à de la poésie contemporaine.

En février dernier, j’ai contacté Mathilde pour lui proposer d’animer un de ses camps, notamment sur le thème de l’écriture, car j’avais remarqué que certaines activités tournaient autour de cette thématique. Cela m’intéressait de tester ce format avec des personnes orientées vers la lecture, mais potentiellement ouvertes à des ateliers d’écriture. Ce que j’apprécie dans ces camps, c’est que tout est optionnel. Il y a de nombreuses activités proposées, comme du pilates ou du yoga, mais aucune obligation de participation. L’année dernière, il y avait aussi du yoga. Cette année, j’ai donc participé en tant qu’animatrice de mes ateliers d’écriture, mais aussi en tant que participante, ce qui m’a permis de profiter pleinement du cadre et d’échanger avec les autres participants.

Le camp s’est déroulé dans le sud-ouest de la France, près de Dax, sur un immense domaine. Pour les familles, il y a des espaces dédiés aux enfants, un petit terrain de football, un sauna et une piscine de 25m². Nous avions même une chef sur place, qui s’occupait de toutes les restrictions alimentaires des participants. C’était vraiment le paradis !

Ce que j’ai particulièrement retenu de cette expérience, c’est que, bien que je sois entre introvertie et extravertie – j’aime dire que mon « trop » est le « juste assez » pour certains – je me suis sentie à l’aise. Nous étions 25 participants, et malgré mes réticences à participer à des événements de groupe sur plusieurs jours, cette fois-ci, c’était différent. Peut-être parce que je savais que ces personnes partageaient ma passion pour la lecture. L’ambiance était bienveillante et sécurisante, et Mathilde, ainsi que Justine, ont tout fait pour que le cadre le soit également.

Cette expérience m’a aussi permis de tester un autre concept : l’écriture thérapeutique, sans nécessairement y intégrer une dimension poétique. Mon but était de fournir aux participants des outils pour prendre soin d’eux via l’écriture. Les retours ont été très positifs, certaines personnes ont même pleuré en quelques minutes, avant que je n’aie mis la musique destinée à favoriser l’évacuation des énergies. Cela m’a fait réaliser que ma voix semble avoir un effet sécurisant, favorisant la créativité chez les autres.

Cette réflexion m’a donné envie de pousser plus loin l’idée d’associer l’hypnose à mes ateliers d’écriture. J’avais suivi un atelier d’auto-hypnose pendant le confinement, et cela m’avait intriguée. Je creuse actuellement le sujet et j’aimerais l’intégrer à mes ateliers d’ici 2025, car si ma voix peut aider à créer un espace sûr et à stimuler l’imaginaire, je pense que cela pourrait débloquer certains processus créatifs ou émotionnels.

De mon côté, si l’occasion se représente, j’aimerais beaucoup retenter l’expérience, que ce soit en tant qu’animatrice ou en tant que participante. Je sais qu’il y aura d’autres événements d’ici la fin de l’année et l’année prochaine, donc affaire à suivre ! Cet événement m’a également confortée dans l’idée que j’ai envie de continuer à participer à des manifestations autour de l’écriture et de la littérature. J’ai d’ailleurs d’autres rendez-vous en 2025, dont je vous parlerai au fur et à mesure. Il va juste falloir que j’arrive à canaliser tout cela, car, évidemment, le temps n’est pas extensible.

L’activité principale sur laquelle je souhaite concentrer le plus d’énergie reste l’écriture : que ce soit des histoires, de la poésie, ou des romans, cela prend du temps. Pour rappel, en ce moment, je suis une formation qui a débuté en septembre. Elle est très dense, je m’y attendais, mais je n’avais peut-être pas réalisé à quel point elle le serait. Le but est de mener cela à bien pour m’assurer une activité professionnelle, même si je ne sais pas encore dans quel secteur exactement. Quoi qu’il en soit, je vais devoir revenir à une activité pro qui paie les factures, en attendant que l’écriture prenne un peu plus de place dans mon quotidien.

Bref, tout cela fait beaucoup de choses à gérer dans une journée, donc la priorité sera essentielle. Voilà pour mon retour sur The Bookmates.

Le festival Overbookées

Je voulais aussi vous parler d’un événement plus récent, qui a eu lieu le 21 septembre dernier, il y a moins de deux semaines : le festival Overbookées, organisé par Deli. J’ai rencontré Deli l’été dernier, lors d’une soirée où une inconnue avec qui j’ai discuté m’a parlé de ce festival. Les places étaient déjà toutes prises, mais c’est ainsi que j’ai découvert le compte Overbookée. À l’origine, c’est un club de lecture qui partage des chroniques littéraires et organise des événements autour des livres. Je pense que le slogan est « des livres qui renversent le monde », mais pardon, Deli, si ce n’est pas exactement ça !

Deli organise ces événements en invitant des auteurs à la librairie L’Harmattan, où mes recueils de poésie seront peut-être bientôt disponibles. Cela pourrait répondre à la question que l’on me pose souvent : « Où peut-on trouver tes livres en librairie ? ».

J’avais pu assister à plusieurs rencontres, notamment celle avec Isis, autrice de La Prophétie des soeurs-serpents. C’était vraiment enrichissant de pouvoir la rencontrer en direct, lui poser des questions et échanger avec elle. J’ai également assisté à une rencontre avec Laura Nsafou pour son livre Quand vient l’été ?, en collaboration avec l’illustratrice Reine Dubussi. Ce fut également une belle opportunité d’échanger et de comprendre leur processus créatif.

Grâce à Deli et à son organisation remarquable, ces événements permettent de créer des liens avec des auteurs racisés, sur des thématiques qui nous concernent, touchant à nos histoires, nos cultures, notre héritage, et à notre vision de nous-mêmes, aujourd’hui comme dans le futur. L’an dernier, Deli m’a proposé de participer au festival Overbookées, qui est une suite logique de ces événements. Il y avait quatre tables rondes : une avec des romancières, une avec des illustratrices, une autre avec des poétesses (dont moi) et enfin, une avec deux auteurs ayant écrit un livre sur les figures noires de l’histoire de France. C’était vraiment un moment très riche.

Je n’ai pas pu assister à toutes les conférences, car je devais tenir mon stand, mais sachez que tout a été enregistré et sera diffusé sous forme de podcast. Si vous ne l’avez pas déjà fait, je vous encourage à écouter le podcast d’Overbookées, qui contient également les épisodes de la première saison du festival, l’année dernière. Vous pourrez bientôt y écouter mon intervention.

Overbookées m’a fait prendre conscience de plusieurs choses. D’abord, en termes d’espaces, ce n’était pas la première fois que je me trouvais dans un endroit pensé pour nous et par nous, les personnes racisées. J’avais déjà participé au festival du livre africain il y a environ deux ans. C’était une autre expérience, mais cette fois, j’ai vraiment senti que mon parcours, depuis un peu plus de trois ans, m’a amenée à des événements qui me permettent de rencontrer des gens comme Deli, qui sont inspirants et motivants, et qui donnent envie de continuer à écrire.

Cette table ronde autour de la poésie avait, en toile de fond, un sentiment de guérison. La poésie, je le crois, est un canal pour se connecter à nos émotions, et j’ai eu l’impression que cet espace de conférence avait une énergie particulière. La poésie guérit, et ce moment de partage avec les autres poétesses a peut-être aidé certains, ne serait-ce que pendant quelques minutes, à guérir certaines blessures. C’était beau et j’étais très heureuse d’en faire partie.

Cela m’a aussi permis de calmer ce petit syndrome de l’imposteur que je ressens parfois, face à des autrices aussi fortes et affirmées que Laura, Kiyémis, ou Douce. J’ai également eu la chance de croiser Hadidja, une poétesse auto-éditée, plus jeune que nous, et c’était encourageant de voir que les liens se tissent malgré les différences d’âge et de parcours.

C’était aussi agréable de rencontrer des lecteurs qui sont venus spontanément sur mon stand. Certains m’ont confié qu’ils s’étaient reconnus dans mon parcours, notamment une personne qui m’a dit qu’elle avait souvent entendu dire que les femmes noires n’avaient pas leur place dans la poésie, mais que mon expérience lui prouvait le contraire. Ce sont ces moments de partage qui donnent du sens à tout ce que je fais.

En résumé, ce festival m’a permis de m’ancrer davantage dans ma volonté d’écrire des histoires et des poèmes qui parlent de nos vécus, de nos héritages, mais aussi de nos futurs possibles, positifs, où nous avons notre place. Tout cela prend du temps, bien sûr, et nécessite des sacrifices. Je ne sais pas encore jusqu’où je suis prête à aller dans ces sacrifices, mais j’ai envie de vous embarquer avec moi dans cette aventure.

J’espère que ces partages vous intéressent et que nous aurons l’occasion d’échanger sur ces sujets. Merci de m’avoir écoutée, prenez soin de vous, et à très bientôt.

 

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#3 Conditionner son cerveau avant de prendre la parole

Si vous recherchez des outils simples et rapides pour vous aider à prendre la parole en public

Lors de chacun de ces événements, je me suis amusée à faire la pose de la super héroïne, dans les toilettes avant de prendre la parole. Je dois vous dire que ça fonctionne plutôt bien 🙂 

Les mains sur les hanches, quelques mantras dans la tête et hop le tour est joué. La première fois que j’ai entendu parler de ça, c’était dans Grey’s Anatomy. Je vous mets les extraits au cas où. Attention, moment émotions.

 

Je vous recommande de tester, sa puissance est trop sous-estimée ! Dans la même catégorie, les exercices de visualisation m’ont également aidé. M’imaginer en train d’animer cette conférence et ces ateliers m’a aidé à dédramatiser ces situations, à anticiper ce dont j’aimerais parler et à prendre du plaisir en oubliant le stress :).

La prochaine fois que vous devrez vivre un moment particulièrement stressant, je vous recommande d’essayer !

À très vite,

Mahuna