Il n’est jamais trop tard pour éclore – Catherine tARET

Il n’est jamais trop tard pour éclore – Catherine tARET

Il n'est jamais trop tard pour éclore - Catherine Taret | Édition : Flammarion - Versilio

Late Bloomer : Expression en anglais qui veut littéralement dire ”plante à floraison tardive”, couramment utilisée pour décrire les gens qui se révèlent, qui fleurissent plus tard. Un enfant qui parle ou qui se met à marcher plus tard que les autres. Un adulte qui trouve sa voie, l’amour, le succès, la reconnaissance plus tard dans la vie.

J’ai bien cru en le lisant que j’étais assise en face de Catherine Taret, à la terrasse d’un café, ou dans un endroit cosy à siroter un matcha latte. Late bloomers, ça sonne bien, hein ? C’est mignon, tout plein. En lisant ce livre, je me suis dit : « enfin quelqu’un qui me comprend ! » Dès les premières pages du livre, je me suis sentie guérir.

Avec ce livre, on prend conscience que d’autres avant nous sont passés par là, l’auteure en particulier : la sensation de ne pas parvenir à trouver ce pour quoi nous sommes faits.

Le ton du livre est léger. Catherine (oui c’est ma pote maintenant que j’ai lu ce bouquin) nous fait des confidences, car elle partage avec nous, tout au long du livre, ses luttes, ses petites et grandes victoires, ses astuces pour parvenir à nous en sortir. Sous forme d’un journal intime, nous sommes invités à débroussailler avec elle les étapes la menant à éclore. Elle nous donne un droit de regard sur ses interrogations, ses doutes et ses remises en question. Le tout est ponctué de photos, extraits de chansons, ou d’études scientifiques, paroles, notes qui ont émoustillé sa curiosité et nourri son esprit au fur et à mesure de ses découvertes. 

Elle nous montre comment arrêter de culpabiliser parce qu’on ne rentre pas dans un moule. 

On finit par arrêter de se dire qu’on est nulle, qu’on n’y arrivera jamais, qu’on n’a rien de spécial, qu’on n’est pas faite pour faire ci ou pour faire ça et qu’on va finir indubitablement, seule avec ces satanés chats. Mais surtout, elle nous explique pourquoi nous ne sommes pas en retard, pour quoi ce que ce soit. Rien n’est déjà écrit. Il y a bien une loi de l’attraction, mais ce n’est pas elle qui mène la danse, c’est nous.

Catherine a utilisé plusieurs outils pour s’interroger et trouver des réponses. Des outils jugés parfois farfelus, comme la numérologie, ou plus cartésiens comme lister ses qualités, défauts, ses envies, ses peurs. Il n’y a pas de méthode plus efficace qu’une autre, tout dépend de chacun. L’idée est d’explorer, retourner, creuser et garder le cap. L’entourage, comme le dit Catherine, peut être un frein ou un moteur dans cette quête de soi-même. Charge à nous de prendre les bonnes décisions sur ce point.

Quoi qu’il en soit, ce bouquin est un PUR bonheur. 

Il est RASSURANT et INSPIRANT. Car c’est extrêmement flippant d’avancer dans les eaux troubles de la vie sans gouvernail. C’est très habillement, avec poésie et humour que Catherine nous guide et nous file ses tips. On finit, en tout cas moi, j’ai fini par comprendre que les réponses sans en moi et dans ma capacité à me faire confiance sur l’interprétation des signes et événements que la vie m’apporte sur un plateau d’argent. Il faut avancer, toujours. Et rester confiante. Croire que la réponse viendra en son temps. Au moment précis où nous serons en mesure de la recevoir.

Il n’est jamais trop tard pour éclore, Carnet d’une late bloomer – Catherine Taret
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